Les temps ne sont plus au gaspillage et les stars – du moins certaines – donnent l’exemple. L’actrice britannique Keira Knightley s’est mariée en mai 2013 dans une robe qu’elle portait déjà en 2008 et qu’elle avait sortie pour l’occasion de sa garde-robe. Mais voici qu’elle récidive et recycle sa robe de mariée, en s’affichant une fois encore dans la fameuse robe à tutu de danseuse, cette fois à l’occasion d’un gala de charité.
L’art d’accessoiriser sa robe de mariée
Ce que nous pouvons apprendre de la robe désormais célèbre de Keira Knightley, c’est l’art d’accessoiriser les robes de mariage : une technique qu’il est urgent de découvrir et de maîtriser. La robe d’origine est une création Karl Lagerfeld pour Chanel, une robe bustier plissé de couleur crème, avec une jupe comme celles que portent les danseuses de ballet. Un modèle simple et vaporeux qui, effectivement, allait comme un gant pour un mariage. Mais Keira Knightley n’allait pas, tout de même, se présenter à la presse deux fois dans la même tenue ! Elle nous donnait en mai une leçon de style et de mode en ajoutant une veste Chanel de type boléro, des ballerines très féminines et un lacet rétro, style seventies, en guise de couronne de mariée.
L’art de recycler sa robe de mariage
Pour le gala de charité qui vient de se tenir, la revoilà dans la robe de Karl Lagerfeld. Exit le boléro Chanel. Mais la robe, à laquelle elle tient visiblement beaucoup, et qui lui va d’ailleurs très bien, a été métamorphosée pour l’occasion. Manches longues translucides et décolleté couvert d’un voile transparent suffisent à transformer entièrement l’apparence de l’actrice. Bordure de dentelle et de brillants au décolleté et aux poignets, et l’on obtient une robe raffinée et séduisante.
On l’aura compris : pas question pour Keira Knightley de céder à la mode du Trash the dress, qui fait fureur outre-atlantique. Elle tient trop à sa robe pour envisager de la détruire systématiquement, même pour des photos de mariage originales. Mais le point le plus intéressant, c’est sans doute qu’elle risque de faire des émules, en prouvant qu’une robe de mariage, ce n’est pas un modèle que l’on ne portera qu’un jour dans sa vie.